Yasuhiro Ishimoto – Des lignes et des corps
Yasuhiro Ishimoto, photographe mal-connu de ce côté-ci de l’Atlantique, a grandi dans la campagne japonaise avant de se former à la photographie à l’Institute of Design de Chicago, régi par les préceptes du Bauhaus et y bénéficiant de mentors comme Harry Callahan.
Son travail photographique, à Chicago d’abord, prend très vite une tournure très personnelle dans la composition géométrique des images et les contrastes des noirs et des blancs.
De retour au Japon, c’est un regard complètement novateur qu’il pose sur son pays, exerçant alors une influence déterminante sur la jeune génération de photographes japonais.
Une découverte remarquable à ne pas rater.
(Jean-Benoît Zimmermann)
Le Bal, 6 impasse de la Défense 75018 Paris, prolongation jusqu’au 22 décembre 2024
Janine Niépce - Regard sur les femmes et le travail
Le quotidien des femmes de 1950 à 1990, des instants de vie, de luttes, d'évolution, d'indépendance, du travail domestique invisibilisé à une égalité professionnelle déclarée mais toujours pas acquise... Des images captées sur le vif par l'une des premières Françaises à exercer le métier de journaliste reporter. Un beau témoignage !
Et l'occasion de découvrir le Citéco, ancien hôtel particulier transformé en lieu interactif pédagogique sur toutes les facettes du monde économique. Fascinant !
(Aline Memmi)
Du 3 oct 2024 au 5 janvier 2025
Citéco, 1 place du général Catroux, Paris 75017
Rencontres d'Arles 2024
Espace Van Gogh jusqu’au 29 sept
Mary Ellen Mark - Rencontres
Un des plus grands noms de la photographie documentaire américaine, MEM a navigué dans toutes les couches de la société, des plus marginales à celles des stars. Mais la particularité de sa démarche l'a conduit à établir des relations de long terme avec certains de ses sujets, parmi les plus modestes, l'amenant, au delà de la simple empathie, a réaliser des séries qui sont de vraies histoires de vie de personnes qui disparaissent le plus souvent dans les confins de la société. (Jean-Benoît Zimmermann)
Abbaye de Montmajour, jusqu'au 29 septembre
Uraguchi Kusukazu - AMA
Grâce au travail au long cours (plus de trente ans) de Uraguchi Kusukazu, on découvre, fascinés, le métier traditionnel et l'art de ces plongeuses japonaises en apnée à la recherche d'algues et de coquillages. Des images extraordinaires, de noirs et blancs contrastés, prises au bord de l'eau, dans l'eau et jusque dans l'intimité des amagoya, ces cabanes où elles se changent et se réchauffent autour d'un thé. Mais ce qui nous est montré comme une communauté exclusive de femmes apparaît différemment à la lecture du catalogue qui accompagne l'expo ; car on y apprend que les maris sont là sur leurs bateaux tout près, vigilants et prêts à agir au moindre signal de détresse. Si on respecte le choix du photographe de laisser ces hommes hors champ, on s'étonne qu'aucun des nombreux cartels, par ailleurs passionnants, ne le mentionne. (Aline Memmi)Musée Réattu jusqu’au 6 octobre
Jean-Claude Gautrand, Libres expressions
Une magnifique rétrospective de l’œuvre d'un photographe majeur et pas assez reconnu qui a été parmi les initiateurs des Rencontres d'Arles ! Une occasion de découvrir ou redécouvrir ses séries, parmi lesquelles de nombreuses images qui n'ont jamais été données à voir. Un bel hommage pour celui qui a davantage consacré son temps à faire connaître les autres photographes qu'à donner de la visibilité à son propre travail. A un ami qui nous manque depuis qu'il nous a quitté aux lendemains de l'été 2019. (Jean-Benoît Zimmermann)
Pour en savoir plus : Un bel article d'Aline Memmi dans le Journal Ventilo ICIFondation Manuel Rivera-Ortiz, jusqu’au 29 sept
Hommage à Camille Lepage
Au rez-de-chaussée de la Fondation, il faut impérativement terminer la visite de l'exposition L'engagement par la projection-hommage consacrée à Camille Lepage, une jeune photojournaliste talentueuse et profondément humaniste. Elle a réalisé, principalement sur des zones en conflits, un ensemble de photographies, parfois terribles, souvent émouvantes, remplies de sourires aussi, mais surtout d'une grande force et d'une grande maturité. Elle a payé de sa vie son engagement, tuée d'une balle dans la tête, en 2014 lors d'une embuscade en Centrafrique, près de la frontière camerounaise, alors qu'elle n'avait que 26 ans.
Palais de l’Archevéché, jusqu’au 29 sept
Quelle joie de vous voir - Photographes japonaises des années 1950 à aujourd’hui.
Au titre Quelle joie de vous voir, on pourrait ajouter... Enfin ! Des photographies remarquables comme celles de Shima Ryu, de Lieko Shiga, de Hitomi Watanabe, de Yure Nagashima et de bien d'autres... et des artistes qui pour la plupart nous étaient inconnues. Mais pourquoi une expo si dense, tant de travaux justes effleurés ? A trop en voir, on ne retient rien, pire on sature et on n'arrive plus à avoir l'attention pour lire les cartels, pourtant passionnants, qui expliquent la vie et le travail de chacune. Certes, on peut acquérir le beau livre publié par Textuel. Mais qu’elles sont nombreuses les femmes dont les œuvres ont été négligées, invisibilisées ! Et les exposer ou les publier par pays ou par thème n'est pas à la hauteur du respect et de la reconnaissance qu'on leur doit. Donnons-leur de l'espace et prenons le temps de les (re)découvrir. (Aline Memmi)
Luma, La tour, jusqu’au 29 sept
La seule expo incluse dans le forfait des Rencontres !!!
Lee Friedlander, framed by Joel Coen
En choisissant ces cadrages ludiques qui incluent, avec brio et à contre pied de son époque, poteaux, clôtures, panneaux publicitaires..., le cinéaste Joel Coen nous fait découvrir un aspect que nous ne connaissions pas du travail de Friedlander. De très belles compositions mais un choc pour nous comme pour notre ami et auteur poteaugraphe Christian Ramade. Mais au-delà de l’aspect formel, il faut saluer la scéno : la façon dont J. Coen a associé les images de ce streetphotographe, entre lignes et juxtapositions, contribue à déconstruire l’espace et à nous embarquer. (Aline Memmi)
Église des Frères Prêcheurs, jusqu'au 25 août
Cristina de Middel - Voyage au centre
Une plongée dans les réseaux de l'immigration latino-américaine vers les États-Unis. Au cœur des circuits gangrenés par les narcos et autres exploiteurs de la misère. Des images fortes et belles, une narration captivante, dans une mise en scène remarquable. On ne peut que faire le parallèle avec les épreuves que subissent, plus près de chez nous, les migrants d'Afrique ou du Proche-Orient. (Jean-Benoît Zimmermann)
Et aussi ...
Espace Van Gogh, jusqu’au 29 sept
Répliques - 11/03/11 - Des photographes japonaises et japonais face au cataclysme.
Répliques ou comment vivre après la double catastrophe, tsunami et nucléaire, de Fukushima.Exposition aux radiations, évacuation des zones contaminées, dépollution sans fin, ostracisme à l'égard des populations déplacées. 9 photographes racontent ces répliques d'un nouveau genre dans un pays rompu à celles des tremblements de terre. C'est très fort ! (Jean-Benoît Zimmermann)
Abbaye de Montmajour, jusqu'au 29 septembre
Arles Observatoire
Quelques projets d'élèves en 1ère année de master de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie ont été amenés à s'intéresser au territoire arlésien. La série de Valia Russo Tombé du camion nous a attrapé l'oeil. Explorant l'envers de ce lieu de consommation qu'est le grand marché arlésien du samedi matin, le jeune photographe nous dévoile les coulisses du montage et démontage, les structures, stratégies, entre bricolage et tentative d'optimisation et, en plus de sa valeur sociologique, en fait de beaux objets graphiques. (AM)Maison des peintres, jusqu'au 29 septembre
Rajesh Vora - Baroque du quotidien
Dans un coin du Penjab (Inde), des habitants ont édifié sur le toit de leur maison une chose qui avait du sens pour eux : voiture, avion, joueur de foot, cheval, bouteille d'apéro... Pas de la grande photographie mais cette balade est un vrai plaisir à la fois étonnante et drôle. Et vous, si c’était votre maison, vous mettriez quoi ? (AM)
Galerie Aux docks d'Arles, du 3 au 18 août
Carine Van Gerven - Time - Tableaux vivants
Incroyable le temps qu'il lui a fallu passer pour réaliser ces tableaux collectifs vivants dans lesquels l'artiste met en scène ses amis, voisins ou partenaires choristes. Des époques passées reconstituées mais aussi reinterprétées en y associant ses modèles. Un travail singulier et orchestré de main de maître ! (AM)
https://www.carinevangerven.be/
Joël Alain Dervaux – Kler, états de présence
C’est l’histoire d’une transition d’un jeune homme assigné fille à sa naissance. Au long de ce processus le photographe l’a accompagné d’un regard tout en douceur et bienveillance. Une série photographique construite au cours de rencontres « à intervalles espacés reliés par un dialogue suivi ». Un beau travail qui reste pudique et poétique et explore avec délicatesse la question de l’identité.
(Jean-Benoît Zimmermann)
Du 13 mars au 6 avril 2024
21 rue Guénégaud 75006 Paris
Charlotte Yonga - Naan Na La. Le sel, le vent
En résidence au Sénégal sur le thème de l’amour, Charlotte Yonga, photographe franco-camerounaise, saisit des moments de désir et de peur, des forces et des failles, de l’intime amoureux et des amitiés tendres… Elle y associe une série réalisée à Malte qui dévoile des corps enchevêtrés ou d’autres duos plus posés sans que l’on sache les relations qui les unissent. Car au-delà des normes ou des contraintes sociales, ce qui compte avant tout, c’est la force du lien.
Du 14 mars au 30 octobre 2024
Extérieurs - Annie Ernaux & la photographie
Dans son Journal du dehors, Annie Ernaux raconte des scènes de la vie quotidienne, dont elle est témoin et qu’elle écrit comme on photographie, comme ces photographes de rue qui relatent l’instant, l’anecdotique, le vie de tous les jours.
Pari risqué mais réussi pour cette exposition, de donner à voir ces textes, fragments d’histoire ordinaire qui nous happent et nous émeuvent, accrochés tout comme des photos et partageant l’espace, dialoguant avec des images de photographes qui, elles aussi, racontent.
(Jean-Benoît Zimmermann)
Claude Dityvon Après l'incendie, 1979
Maison Européenne de la Photographie – 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Du 28 février au 26 mai 2024
Iris Millot – Le soleil passe à l’embranchement
Cette toute jeune photographe s’est prise d’affection pour sa grande tante qui vit seule, dans une ferme isolée, sauvée de l’abandon il y a 40 ans, dans une démarche utopiste et militante. Complices, les deux femmes ont rassemblé les traces multiformes de ces décennies, objets, extraits de carnets personnels, photographies d’époque, archives, fragments sonores, qu’Iris Millot a su intelligemment assembler avec ses propres photos du présent, construisant ainsi un récit qu’il importait de sauvegarder et de transmettre.
(JBZ)
Maison Européenne de la Photographie – 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Du 28 février au 7 avril 2024
Emmanuelle Becker - De l'énigme de soi
Photographe, mais aussi peintre et plasticienne, Emmanuelle Becker présente ici deux séries remarquables qui interrogent sur la question de l'identité. D'un côté, des sujets avec leurs matricules, affublés de masques étranges, faits de matériaux de récupération, qui nous interpellent de façon à la fois digne et résignée. De l'autre, ce ne sont plus que fragments de visages et de matières, à la manière des peintres surréalistes, auxquels s'intègrent des éclats de fossiles, comme pour nous rappeler ce qui restera de notre condition éphémère...
(AM et JBZ)
Du 1er au 16 mars 2024
Édith Laplane et Michaël Serfaty - Ni tout à fait la même, ni tout à fait un autre
Elle est plasticienne et collectionneuse. Il est photographe et plasticien. Et pour la première fois, ils exposent ensemble des œuvres anciennes et nouvelles autour de leur thème de prédilection : la femme. Car tous deux sont aussi médecins gynécos et, au-delà des gestes techniques, ont compris comment le mal dit ou le mal nommé peut devenir maladie, et comment l’invisibilité ou la violence s’exercent trop souvent sur le corps des femmes. Alors ils prennent soin d’accueillir et d’écouter. Et comme chacun a aussi le souci des mots, ils nomment, disent et transmettent. Au Musée du Pavillon de Vendôme, ils nous donnent à voir, de manière brute ou artistique, le monde autrement. Une réflexion, un double regard, sur soi et sur les autres, sur l’intime et la société.
Suite de l'article d'Aline Memmi dans le journal Ventilo
Musée du Pavillon de Vendôme (13 rue de la Molle / 32 rue Célony, Aix-en-Provence)
du 17 février au 28 avril 2024
Michaël Zumstein - Aka Zidane
Partout des maillots de foot, sur les images et en vrai sur les murs. Une énième expo sur le sport, Jeux Olympiques obligent ? Non, un tacle, un uppercut, grâce à quelques phrases bien choisies. Messi ramasse les ordures. Ronaldo fait la guerre. Zidane n’arrive plus à nourrir sa famille. Et quelles que soient ses tâches, Diego Costa, elle, porte son bébé sur son dos.
Suite de l'article d'Aline Memmi dans le journal Ventilo
du 22 Février au 30 mars 2024
Benoît + Bo - Eastern’s View Today
Vous ne connaissez pas Benoît + Bo ? Allez donc faire un tour à la galerie Zemma ! Ce duo d’artistes franco-chinois expose pour la première fois à Marseille et nous invite dans un univers carnavalesque, entre folklore kitch et pop culture.
Des installations, de la sculpture, de la peinture, de la vidéo et aussi... de la photo !
du 15 février au 23 mars 2024
Alessandra Sanguinetti - Les aventures de Guille et Belinda
Dans la campagne argentine, Guillermina Aranciaga et Belinda Stutz sont deux petites filles que la photographe remarque, immortalise, laisse jouer ou met en scène. Et que ces photos sont belles ! Collaboration qui se poursuit depuis 1999, tissant entre elles des liens étroits. Au delà du passage de l'enfance à l'age adulte, il y a dans certains regards ou postures une grande douceur, dans d'autres des rires ou du panache... de l'émotion toujours. Peut-être parce que Guille et Belinda sont si différentes, et que leurs différences affichées sans complexes, nous donnent sur l'image qu'on peut avoir de soi-même une grande liberté.
(Aline Memmi)
Fondation Henri Cartier-Bresson79 rue des Archives 75003 Paris
Du 30 janvier au 19 mai 2024
Weegee - Autopsie du spectacle
On retient le plus souvent de Weegee ses photos de meurtres, d'accidents ou d'incendies dont étaient avides les tabloïds new-yorkais des années 1930 et 40. Pourtant le grand mérite de cette exposition est de montrer comment le photographe ne s'intéresse pas seulement aux faits-divers en question mais aussi aux témoins, aux foules, aux regardeurs, révélant, des années avant Guy Debord et l'internationale Situationniste, comment la société américaine devient société du spectacle. Et plus tard, lassé de côtoyer le drame et l'infortune, il fuira sur la côte ouest où il poussera cette idée jusqu'à son paroxysme en multipliant les portraits de célébrités, tant du show-biz que de la politique, déformés par d'astucieux jeux d'optique.
(JBZ)
Fondation Henri Cartier-Bresson79 rue des Archives 75003 Paris
Du 30 janvier au 19 mai 2024
Vivian Sassen - PHOSPHOR : Art & Fashion 1990-2023
Vivian Sassen est une photographe plurielle et prolifique. Mais ce qui est le plus marquant et fécond dans son œuvre, c’est la puissance évocatrice de l’Afrique où elle a vécu dans sa prime enfance et qui n’a cessé de se rappeler à elle à travers les sons, les images, les couleurs… Toujours présente ou affleurante dans son travail photographique l’Afrique, telle qu’elle traverse son imaginaire et sa sensibilité, constitue le socle de sa créativité. Fascinant !
(JBZ)
Maison Européenne de la Photographie5-7 rue de Fourcy, Paris 4ème
du 18 octobre 2023 au 11 février 2024
50 ans dans l’œil de Libération
Dès sa naissance, il y a 50 ans, Libération a su donner à la photo une place privilégiée comme médium narratif à part entière, à tel point que, pour répondre à cette approche, est née, au sein même du journal, l'agence Vu, sous la houlette de Christian Caujolle.
L'exposition retrace cette démarche et son évolution au fil du temps, donnant à voir une série de « Unes-affiches » et de photos significatives et historiques, commentées le plus souvent par leur auteur.
Une magnifique leçon de presse, de photo-journalisme, de communication et aussi d'histoire.
(JBZ)
Jardin des Archives Nationales
60 rue des Francs Bourgeois, Paris 3ème
du 7 novembre 2023 au 18 février 2024
Amorce #5 - Mélania Avanzato, Véronique Esterni, Julie Fuchs, Nadine Jestin
C’est la cinquième édition d’une jolie aventure : le pari de Flore Gaulmier (avec la complicité du maître des lieux, Damien Bouticourt) d’amorcer en dévoilant des cheminements créatifs, pas encore aboutis, est sacrément réussi !
Photographie Nadine Jestindu 11 janvier au 17 février 2024
Viva Varda !
Agnès Varda est une réalisatrice bien connue des cinéphiles et que son dernier film/parcours en compagnie de JR a fait découvrir à un public élargi. Pourtant si elle a été une pionnière de la Nouvelle Vague, elle a aussi été une photographe remarquable, une femme libre et engagée, militante féministe de la première heure qui a su mettre son art au service des causes qu'elle a voulu défendre.
Un magnifique portrait et hommage.
(AM et JBZ)
La Cinémathèque française – 51 rue de Bercy – 75012 Paris
du 11 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Noir et Blanc – Une esthétique de la photographie
Cette magnifique exposition à la BNF a pour objet de situer le noir et blanc à la fois dans l’histoire de la photographie, mais aussi et surtout dans sa dimension esthétique. Rassemblant des œuvres de plus de 200 photographes originaires de 37 pays, elle présente leurs images non pas tant selon la démarche créative de chaque artiste, mais plutôt en mettant en avant leur façon de restituer les noirs, de sculpter les ombres et la lumière, de donner corps aux matières, de décliner les nuances de gris…
A voir et à revoir tant ce regard transversal sur la photographie est riche d’enseignements et de réflexion. Et pour découvrir combien est riche et foisonnante la collection photographique de la BNF.
(Jean-Benoît Zimmermann)
Mary Hellen Mark - Immigrants, Istambul, Turquie, vers 1977
Bibliothèque Nationale de France – Site François Mitterrand – Paris 13ème
du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024
Dennis Morris - Colored Black
Cette exposition construite autour de l’œuvre de Dennis Morris, arrivé de la Jamaïque, tout jeune à Londres avec sa mère, nous offre, dans une mise en scène immersive, une plongée au cœur de la diaspora caribéenne des années 1960 et 1970, portée par l'enthousiasme et l'espoir.
Photographe précoce (il a publié sa première photo à 11 ans à la Une du Daily Mirror!), Dennis Morris a su documenter remarquablement la vie de cette communauté par des images fortes tant du point de vue narratif qu’esthétique.
(AM et JBZ)
la galerie du jour – agnès b.
Place Jean-Michel Basquiat – 75013 Paris
du 3 novembre 2023 au 15 janvier 2024